Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 21:05

   Tropic Of Cancer - The Sorrow Of Two Blooms EP (Blakest Ever Black) 2011

Tropic Of Cancer - The End Of All Things (Downwards) 2011

 

1 / AU COMMENCEMENT :

Au cours de l’année écoulée, un nom revenait souvent dont je lisais le plus grand bien : Tropic Of Cancer. Il a surement été la découverte et révélation 2011 (du moins, pour moi) avec deux disques et quelques concerts français à priori fantastiques (voir ici : link).

 

C’est un duo venant de Los Angeles composé de la sublime Camella Lobo et de Juan Jendez, mais devenant trio sur scène avec Taylor Burch à la basse (issu d’un obscur combo Post-punk DV Lamas).

Intrigué, j’ai découvert en premier “The Sorrow Of Two Blooms”, un EP 3 titres qui a tourné en boucle sur ma platine, puis plus récemment l’obsédant « The end of all things ». Et la séduction fût immédiate !! Faut dire que leur musique hybride avait tout pour me plaire, renfermant nombre de mes marottes musicales.

2 / LES ORIGINES :

Au sein de leur univers, j’y entends les spectres de la Cold Wave, du Post-punk et du Krautrock, des réminiscences de Shoegazing en mode "dark", Joy Division, Spacemen 3, The Cure, Jesus & Mary Chain et même le Velvet Underground (frappant sur le titre « Awake »).

Malgré cette enfilade de noms prestigieux, leur musique n’est pas qu’un pale copier/coller des originaux. Tropic Of Cancer empruntent des éléments à chacun de ces styles ou groupes pour créer son propre univers et proposer une musique personnelle, sorte de synthèse sonore de toutes ces influences. Art du recyclage musicale en quelque sorte, typique des années 00’ et 10’ !!

3 / LA MUSIQUE :

Les rythmiques glaciales sont issues de boites à rythmes primitives martelant des tempos minimalistes et métronomiques, accompagnées d’une basse au son lourd et puissant, semblant s’être échappée de « Faith » (The Cure, 1981) où de « Unknown Pleasures » (Joy Division, 1979). Les claviers cheaps aux sonorités envoûtantes avec les guitares aux accords tranchants et aux riffs acérés créent des atmosphères sombres, baroques et planantes ainsi que des mélodies tout aussi angoissantes et ensorcelantes. Le chant très éthéré puis passé au vocodeur est noyé dans ce magma sonore et enfuis sous des tonnes d’effets et d’échos. Les voix semblent ainsi surgir du plus profond des méandres de la psyché humaine, rendant l’atmosphère encore plus oppressante et l’air quasi irrespirable……..Et le visuel, en parfaite adéquation, ne fait que renforcer cette sensation. Il est à l’image de la musique, c’est à dire dark et baroque.

 

Ainsi, « The End Of All Things », avec sa pochette montrant des fleurs et une femme ligotée (jeu S.M), aurait aussi pût être nommé : « Roses et Bondage » ! Vaste programme.

Partager cet article
Repost0

commentaires

A
Le meilleur espoir pour la conservation des arbres peut se situer dans l'évolution récente d'un marché d'exportation en plein essor pour l'huile d'argan comme un produit de haute valeur.
Répondre

Présentation

  • : muziksetcultures
  • : Lieu de réflexions, de découvertes et d'échanges des cultures indépendantes : musique, B.D, cinéma essentiellement.
  • Contact

Recherche

Archives