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3 mars 2019 7 03 /03 /mars /2019 02:06

Dimanche 3 Mars : « La chanson que l’on écoute seul au casque le soir »

Mon Choix :

2 morceaux d’un même disque cette fois

« S » et « P » de Labradford LP « Mi Media Naranja » (1997, Kranky)

 

 

Voici deux morceaux, et même un disque en entier, que j’écoute souvent seul au casque le soir. Un compagnon idéal pour de douce rêverie céleste, de profondes méditations et contemplations nocturnes…Sonorités planantes et psychédéliques, bruissements, murmures, bruits de natures, résonances, échos, voix spectrales et spatiales, sons telluriques…Une douce symphonie cosmique traversé d’un silence assourdissant…Un geste poétique d’une beauté inouïe !!! Le minimalisme et l’épure fleuretant parfois avec l’abstraction mais toujours dans une extrême grâce mélodique.

Les guitares, en subtils arpèges ou jouées slide, se baladent sur des rythmiques downtempo faites de basses lourdes et profondes ainsi que de beats fugitifs et fugaces ou longuement absents. Les nappes de claviers hypnotiques et rongées par la mélancolie produisent des atmosphères tantôt poisseuses ou étouffantes mais aussi confortables ainsi que de puissants drones. Envolés de cordes, notes de violons élégiaques, poésie sonique…

 

Rendez-vous mercredi pour la suite de ce Jeu, pour le quatrième thème !!

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25 juillet 2015 6 25 /07 /juillet /2015 00:51

Dieter Moebius : 16 janvier 1944 – 20 juillet 2015. R.I.P !!!

 

 « After the Heat » (Sky Records, 1978)

La seconde rencontre au sommet entre Hans-Joachim Roedelius & Dieter Moebius alias Cluster et Brian Eno. Un Everest sonique et poétique produit par le fidèle Conny Plank. Une sacrée brochette de créateur !! 

Pour rappel, mon papier sur sa première collaboration avec Brian Eno, le chef d’œuvre Ambient « Cluster & Eno » (1977).

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 22:30

Tragedy & Geometry - Steve Hauschildt (Kranky) 2011

 

Aujourd’hui, Emeralds n’est plus, le groupe ayant hélas splitté en 2012 après l’ultime et magnifique « Just To Feel Anything » (Editions Mego). Retour sur le premier album d’un de ses membres fondateurs, l’expert en science mélodique Steve Hauschildt.

 

Au sein du trio Emeralds, Steve Hauschildt officiait à la programmation des synthétiseurs/machines avec John Elliott, accompagné du petit virtuose de la guitare Hypnagogic Mark McGuire. Ce dernier a même été pendant longtemps une de mes petites marottes perso et dont j’ai déjà parlé sur ce blog à plusieurs reprises.

 

« Tragedy & Geometry » est donc le premier essai solo. D’après Hauschildt, cet opus brasserait plusieurs idées et thématiques comme le rôle et l’impact de l’information dans notre société numérique. A l’époque, il l’a souvent expliqué dans ses interviews : « …De nombreuses recherches ont démontrées que, même si l’information est plus accessible que jamais, nous devenons de plus en plus « stupides » parce que nous n’avons plus besoin de notre mémoire à court-terme, du souvenir. Tragedy & Geometry traite vaguement de ce concept… »…Un album-concept !!!

A l’écoute de ce disque, le parallèle avec « Does It Look Like I'm Here ? » (2010) semble évident. Même somptuosité des mélodies, même sonorités entre électronique et synthétique, même approche Pop des morceaux dans leur construction….D’ailleurs, aux vues des évolutions d’Emeralds (les deux derniers albums), je suis persuadé de l’importance de Steve sur les compositions du groupe.

Lors de sa sortie, Steve expliquait que « Tragedy & Geometry » a été entièrement créé à partir de sonorités électroniques, de divers claviers analogiques et quelques machines.

Les mélodies semblent être la pierre angulaire de cette œuvre. Omniprésentes et splendides, elles me font penser à de grands boulevards d’une citée futuriste qui iraient se perdre dans l’infini sur de longues plages Ambient, à l’image des lignes de fuites lumineuses de la pochette. Mais ces sonorités électro-synthétiques, bien que produite par des machines, semblent pourtant organiques, telluriques ou même aqueuses.

La musique de Steve doit autant à l'Hypnagogic et la Synth’ Space 00’s, à l’Ambient 90’s, à la Synthpop 80’s en mode Expérimental qu’à la Kosmiche de l’Allemagne psychédélique des 70’s !!! Un savant mélange sonique !

En maniaque et perfectionniste, c’est Steve en personne qui a tout écrit, arrangé et produit. Seul le mastering a été confié à James Plotkin, grand habitué des univers de ce genre.

 

En solo toujours, Steve Hauschildt a récidivé l’année suivante (en 2012 donc) avec « Sequitur », toujours chez Kranky et en 2013 avec une sorte de compil d’anciens morceaux (« S/H », Editions Mego).

 

Mon post sur Outer Space, side-project de John Elliott ici.

 

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 19:59

« Flame », « Pinô » et « Recount ». 3 disques sortis cette année qui ont plusieurs points communs : styles, univers (plutôt sombres et mélancoliques), label (Sonic Pieces) et surtout leurs créateurs. 3 projets différents pour deux hommes seulement, deux créateurs virtuoses de paysages sonores aventureux : Erik K. Skodvin et Otto A. Totland !! Deux albums solos et le troisième, fruit de la collaboration de ces 2 hommes. Vous me suivez ???

 

Flame - Erik K. Skodvin (Sonic Pieces/Miasmah) 06/2014

Album solo de Erik K. Skodvin : Patron du label Miasmah, moitié de Deaf Center, membres de B/B/S/ avec Andrea Belfi et Aidan Baker, également créateur sous le pseudo Svarte Greiner. C’est le second volet d’un diptyque entamé en 2010 avec « Flare ». 2 disques, 4 années d’écart mais une seule lettre de différence dans le titre, un M après un R.

Anne Müller au violoncelle, Gareth Davis à la clarinette et Mika Posen au violon. Nils Frahm au mastering. Entre dark Ambient, Drone, Néo-Classic, Jazz abstrait et Expérimental. Des notes, des atmosphères et des sons...une élégie sonique nocturne emplie d’une beauté malade.

 

Pinô - Otto A. Totland (Sonic Pieces) 02/2014

« Il voyage en solitaire » dirait Manset ! Et un premier essai solo. 18 titres très courts joués au piano et qui s’enchaînent, s’imbriquent les uns avec les autres dans une très grande harmonie....et ponctué de silence. Un silence assourdissant, criant de vérité ! Également enregistré, mixé et masterisé par Nils Frahm, décidément incontournable.

 

 

Recount - Deaf Center (Sonic Pieces) 08/2014

« Recount » ou la réunion de Skodvin et Totland. Seulement deux morceaux, 2 titres de plus de 13 minutes. Malheureusement, je ne l’ai que vaguement écouté pour donner un avis tranché. Mais aux vues des qualités du précédent (« Owl Splinters ») et du savoir faire des deux musiciens, on peut foncer les yeux fermés ! 

 

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 17:42

Aidan Baker – Hypnotannenbaumdronefuzz (Self-relesead, 2014)

 

Faut-il encore présenter Aidan Baker ? D’origine canadienne, ce créateur est guitariste de Nadja ou B/B/S/ (Andrea Belfi et Erik Skodvin), trio avec lequel il a sorti l’an passé le superbe « Brick Mask ». Il a aussi publié sous son nom nombre de disques, en solo ou en collaboration avec d’autres artistes comme Tim Hecker. Bref, un grand nom de la scène Expérimental/dark Ambient-Drone.

 

Cette fois, c’est avec un EP au titre à rallonge qu’il nous redonne de ses nouvelles. Trois titres seulement mais pour plus de 40 minutes quand même !! « Hypnotannenbaumdronefuzz » oscille entre Post rock hypnotique, Minimal Jazz, Psychédélisme et Ambient/Drone lumineusement obscure. Sa méthode de travail ??? Comme pour la création d’un mille-feuille sonore, Aidan Baker empile couches de sons mis en boucles, motifs de guitares remplis d’effets cosmiques, savantes atmosphères envoûtantes et sublimes mélodies minimalistes !

 

Élégie sonique et poétique, ode aux errances nocturnes, ce disque aux ambiances mélancoliques nous emporte ainsi dans une sorte de transe quasi tribale, proche d'un état de conscience modifiée. Aidan Baker ou l’art de la beauté minimale et du spleen musical !!!

 

Une récente interview ici.

 

Aidan Baker @ Antwerp Ambient Festival 2014 / photo S. Mazars

 

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29 août 2014 5 29 /08 /août /2014 19:11

Felicia Atkinson - O-Re-Gon (Home Normal) 2011

 

En 2011, la musicienne/dessinatrice Felicia Atkinson nous envoyait une carte postale sonore de l’Oregon. Superbe récit musical d’une errance poétique, entre grands espaces, paysages mentaux et abstractions soniques. La rencontre contemplative de Neil Young et Fennesz !!!

 

Des arpèges cristallins aux sonorités métalliques égrainés sur une guitare ultra hypnotique. Un clavier électrique Fender Rhodes ou un harmonium l’accompagne dans cette ritournelle rêveuse et énigmatique. Puis, petit à petit, montent des accords de guitare dissonants et légèrement noisy. Sur le second titre (« Green & Grey »), une voix quasi fantomatiques chuchote une sorte d’incantation chamanique.

Le disque prend alors des airs de western lysergique et bourdonnant, sorte de « Dead Man » abstrait. Lynch, Jarmusch et Neil Young plongé dans un grand bain acide. Ambient-Folk bruitiste et onirique, Americana noise et Drone contemplatif !!! Deux longs titres dépassant les 15 minutes chacun, comme deux longues divagations soniques.

Félicia Atkinson a dit de « O-Re-Gon » qu’il est une sorte d’élégie à quelques destins sombres et beaux ayant fini dans des eaux troubles : Laura Palmer (Lynch), Mouchette (Bresson) ou Leopoldine (Hugo).

 

Un an plus tard, c’est sous le pseudo à rallonge de Je Suis Le Petit Chevalier que Felicia Atkinson nous redonnait de ses nouvelles avec « An Age of Wonder ». Encore une histoire d’abstraction musicale !!! 

 

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 11:24

Grand Jeu Sans Frontières Des Blogueurs Mangeurs De Disques

Edition n°8 - VENDREDI 14 MARS

Thème 3 : "Je lui dirais les mots bleus, les mots qu'on dit avec les yeux."

« Un disque qui se passe de mots, et très bien, merci!... »

Mon choix : Labradford – Mi Media Naranja (1997, Kranky)

 Afficher l'image d'origine

Mi Media Naranja” ou quand spleen rime avec sublime !!!!

 

Avec ce troisième album studio sorti en 1997, Labradford a réussi, en fusionnant Post-rock atmosphérique, Slowcore, Ambient et Drone mélodique, une œuvre extrêmement planante et touchante….Un geste poétique d’une beauté inouïe !!!

Dès le premier titre « S », on est immédiatement plongé dans les grands espaces, sorte de Grand Ouest Américain revu et corrigé. Mais dès le suivant « G », on décolle dans les hautes sphères, l’univers et le cosmos. On passe alors d’un western onirique et lysergique à « 2001 l’odyssée de l’espace ». Le minimalisme et l’épure sont de mise sur cette œuvre fleuretant parfois avec l’abstraction mais toujours dans une extrême grâce mélodique.

Les guitares, en subtils arpèges ou jouées slide, se baladent sur des rythmiques downtempo faites de basses lourdes et profondes ainsi que de beats fugitifs et fugaces ou longuement absents. Les nappes de claviers hypnotiques et de machines rongées par la mélancolie produisent des atmosphères tantôt poisseuses ou étouffantes mais aussi confortables ainsi que de puissants drones. Envolés de cordes, notes de violons élégiaques, poésie sonique....

 

Sonorités planantes et psychédéliques, bruissements, murmures, bruits de natures, résonances, échos, voix spectrales et spatiales, sons telluriques….Ambient music, contemplation, rêverie céleste……tels sont les composantes de ce disque où le silence assourdissant traverse  cette douce symphonie cosmique. 

 

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 16:57

Grand Jeu Sans Frontière Des Blogueurs Mangeurs De Disques

Thème n°3: « MUSIC FROM THE NORTH COUNTRY Ou Un seul mot d’ordre : Nordique ! »

Mon choix perso : Sigur Rós - ( ) 2002, Fat Cat

 

 

D’une extrême lenteur répétitive, ce troisième album de Sigur Rós peut autant émouvoir qu’énerver. Un véritable oratorio (Post)rock d’une douceur et d’une somptueuse beauté infinie !!!

 

C’est marrant comme une œuvre peut être rattachée à un moment précis de notre existence. Ce disque me replonge à une époque précise de ma vie, faite de grands changements (2004/2005) : perte de mon boulot pour problème de santé et reconversion inhérente. Malgré ces difficultés accumulées, les souvenirs ne sont pas tristes ou moroses, bien au contraire. C’était une période où j’avais enfin du temps pour moi. Je pouvais à volonté lire, découvrir l’informatique (et internet) et surtout écouter de la musique toute la journée. Le pied !! Et un album tournait en boucle, bande sonore idéale de ces journées à la cool, m’accompagnant comme un fidèle compagnon : « ( ) », le troisième des islandais de Sigur Rós.

 

Douceur, sérénité, relaxation, zenitude, apaisement….Autant d’impressions ressenties à l’écoute de cette œuvre. Tout ici est question d’élévation, de mystique et de transcendance.

Enregistré dans le studio perso de Sigur Rós, une ancienne piscine réaménagée dans la banlieue de Reykjavik, ce disque ne comporte aucun titre, ni pour l’album, ni pour chacune de ses 8 chansons. Le visuel est tout autant dépouillé, sa pochette représentant juste deux parenthèses en surimpression sur un fond blanc.  

Intellectuellement parlant, les paroles n’ont en apparence aucun intérêt car n’ayant pas de sens précis. Ecrites en Volenska, c’est une langue inventée de toute pièce par le chanteur, une suite de mots ne signifiant rien de particulier mais choisis pour leurs sonorités, leur musicalité et leur poésie. D’ailleurs, ceux-ci collent parfaitement avec la musique. Et c’est peut être ça qui les rend si beaux et esthétique à écouter !!! Ou plutôt ça et la voix. Jón Þór Birgisson dit Jónsi chante en falsetto, d’une forte voix de tête, d’entre deux sexes même. Ni homme, ni femme, c’est une voix asexuée, comme un ange !! Encore un rapport au mystique.

Entre Pop atmosphérique et Pop Baroque, Post-rock lyrique et onirique, Ambient, Expérimental et détour vers le Néo-Classic, cette musique est une véritable symphonie tellurique. Une ode à la nature, à l’air, à l’espace et aux éléments évanescents, dégageant une forte sensation de spiritualité. Elle repose aussi beaucoup sur la répétitivité et le minimalisme, l’épure. Quelques notes de basses, de claviers ou d’orgues s’élevant dans l’air, entrecoupées de guitares remplies d’effets et jouées à l’archet.

 

Une musique ultra éthérée (presque un pléonasme ici), génératrice d’ambiances. « Atmosphère, Atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère !??! ». Je ne sais pas pour Arletty mais pour ce disque, je dirais oui….même trois fois oui !!! 

 

 

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 22:25

L’électronicien, savant producteur de drones et schizophrène artistique Sunny Dunes / Sylvia Monnier nous régale avec une énorme actualité depuis quelques mois. En plus de ses quatre albums depuis le début de l’année, ce sont deux projets différents (deux mixtapes) mais ayant en commun leur gratuité ainsi que d’avoir été réalisés tous deux pour des blogs.

 

A / Les albums 2013 (K7 tirage ultra limité)

 

Trois sorties en juillet : « Village Globale » (réédition 2011), « Wash, then Dance / Never Soon » et « Anhydride Tapes ». Et en octobre le tout dernier « Superfluere ». Hélas, tous sont déjà épuisés. 

 

 

B / Les Mixtapes

 

 1 / Des archives « for fans only » de mix diffusés sur Radio Nova dans les années 90’s et remastérisées en dolby digital 5.1 sur la platine de Sylvia Monnier, en collaboration avec Arturo. Gargantuesque projet car ce n’est pas une mais quatre mixtapes différentes, tantôt Hip Hop, Trip-hop/Electro ou carrément Drum’n’Bass. Et ça se passe via le blog d’Arturo/CroCnique Je Fouille Aussi Par Derrière ici.

 2 / Mixtape « Simply Real Mix Tape Vol.5 » : Réalisée en septembre pour l’excellent blog The Teenage Kicks Preservation Society, elle oscille entre divers genres et époques. Et c'est Ici.

 

Ne serait-ce pas cela, l'excellence française dont les Politiques nous rabâchent tant les oreilles ??? La néo et véritable French Touch ??? 

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 23:49

Úlfur - White Mountain (After Hours) 2013

 

Úlfur, c’est Úlfur Hansson de son vrai nom, membre de Jonsi et Sigur Ros.

« White Mountain » est son premier essai solo et c’est encore une excellente production d’obédience Ambient sorti cette année.

 

C’est un disque merveilleux car dégageant un fort pouvoir onirique. Une œuvre poétique, sensible et émouvante. Comme pour « An Index Of Failure » de Jasper TX, l’influence de Sigur Ros est évidente mais on pense également au pape de l’Ambient music alias Brian Eno.

Mais c’est une Ambient flirtant avec le Post rock, le Drone, le Minimalisme et le field-recording.  

 

Úlfur vient d’Islande, Reykjavik. Mais qu’a donc ce pays de si particulier pour qu’il enfante des artistes capables de créer des musiques si originales et différentes ??

Au milieu des sonorités bruitistes, de douces notes de guitares résonnent ainsi que de superbes chœurs célestes. Arpèges de guitares, violon et un violoncelle, rythmes féeriques (clochettes, beats éparses…), clarinette, cor et flûte, sonorités enfantines (boite à musique) ou bourdonnantes, sons de nature…c’est un véritable enchantement musical que provoque cette œuvre !

 

Le disque commence avec « Evoke Ewok », des sons de nature sur lesquels se greffent divers instruments bourdonnant et des arpèges de guitares. « So Very Strange » voit se lover un violon et un violoncelle. « Black Shore » et ses sonorités enfantines (boite à musique), sa rythmique électro et ses voix éparses. « Heaven in a Wildflower » avec ses cuivres semblant échappés d’une fanfare de lutins ou autres farfadets. « White Mountain » et ses notes de harpe célestes, « Knoll of Juniper » ou « Molasses »...chacun des 7 morceaux sont plus magnifiques les uns que les autres.

 

On écoute et on parcourt cette œuvre comme dans un rêve éveillé. « White Mountain » ou l’album onirico-poétique de l’année !!!

 

Après la first vidéo de "Black Shore" icivoici celle de "Heaven In A Wildflower", bijou visuel réalisé par Máni Sigfússon.

 

 

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 19:45

Je vous en ai déjà parlé ici, Oneohtrix Point Never sortira le 30 septembre son nouvel album chez Warp, « R Plus Seven ». Après la première vidéo « Still Life », voici le nouveau clip du morceau « Problem Areas » signé par l’artiste Takeshi Murata. Visuellement superbe, c’est une succession de nature morte rempli de références Pop, 80’s et arty.

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 22:55

Along The Way” Mark McGuire 2013 (Inpartmaint, Inc)

 

Mark McGuire, ex-Emeralds, est ultra prolifique. L’an passé, il a sorti 2 EP autoédité, « Surrogate Channels » et « Nightshade ». Et cette année, après « Tidings III » (autoédité), il récidive avec le superbe Along The Way sur le label japonais Inpartmaint, Inc.

Guitare acoustique ou électrique au jeu si particulier, piano, synthés, beats ou batterie, collages sonores, voix...Ambient Folk/pop, Synth, Drone et quelques relents Hypnagogic au programme ! 

 

Les pochettes des 3 disques cités

J’ai déjà parlé de Mark McGuire ici ou .

 

 

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 23:13

Saltland - I Thought It Was Us But It Was All Of Us (Constellation) 2013

 

Rebecca Foon est une musicienne de l’ombre ayant déjà oeuvré pour de nombreuses formations de l’écurie Constellation telles A Silver Mt Zion ou Esmerine. Sous le pseudo Saltland, elle sort de cette “anonymat” en publiant sur le label canadien "I Thought It Was Us But It Was All Of Us”.

Bien que ce soit un premier album solo, ce n’est nullement une œuvre de solitaire. Fort de ces multiples expériences passées, elle a convié nombre d’invités prestigieux tels Colin Stetson, Sarah Neufeld ou Jamie Thompson. Mais pour que ce premier essai soit le plus personnel possible, Rebecca Foon a entièrement écrit et composé chacun des 8 titres. Elle y joue également de son instrument de prédilection, le violoncelle, et chante. D’une extrême douceur et sensibilité, sa voix est un comme murmure, un chant feutré, avec délicatesse, sans esbroufe.

Un souffle lyrique digne des grandes heures du Post rock empli certaines compositions de ce disque qui évolue aussi entre dream folk/pop, néo classic, Ambiant et Drone.

Sur un subtil tissage rythmique (percussions ou beats électroniques), elle alterne passages contemplatifs avec montées épileptiques. Les rythmes de Jamie Thompson (batterie, percussions ou beats électroniques) offrent une assise parfaite à la musique de Rebecca. Et la production est signée Mark Lawson (Arcade Fire).

 

Avec ce disque de Saltland et ceux de Sarah Neufeld (Hero Brother), Colin Stetson (New History Warfare Vol. 3: To See More Light) et Esmerine (Dalmak), le label Constellation est encore au centre de « l’Underground mondial ». 2013, année Constellation Records ??? 

 

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 13:23

Bitchin Bajas - Bitchitronics (Drag City) 2013

 

Bitchin Bajas est ce duo composé de Cooper Crain (guitariste du groupe Cave) et Daniel Quinlivan. J’ai déjà parlé d’eux plusieurs fois sur ce blog, ici ou .

 

Après « Vibraquatic » l’an passé (voir lien n°1), les voici de retour avec « Bitchitronics » édité sur l’excellent label Drag City. Guitares planantes, pleines d’effets et au jeu rappelant un peu celui de Mark McGuire (Emeralds). Accords et sonorités de claviers analogiques vintages (Crumar DS-2, Ace Tone Organ, Mellotron, orgues)…..Et même une flûte (Rob Frye).

 

Résultat : Une œuvre qu’on pourrait qualifier de néo New Age (sans aucun aspect péjoratif), très mystique et cosmique, divaguant entre Ambiant, Drone, Kosmiche/Space-Synth’ music !!!

 

 

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 20:49

Daniel Lopatin, sous le pseudo Oneohtrix Point Never, va donner une suite à son « Replica » (2011) le 30 septembre prochain. Le génial créateur d’univers rétrofuturistes aux influences Synth/darkwave 80’s et Ambiant/Drone a signé pour l’occasion sur le mythique label anglais Warp. « R Plus Seven » sera composé de 10 titres dont voici déjà la tracklist, la pochette et le clip de l’avant dernier morceau, « Still Life ». 

Tracklist :

01 Boring Angel (4.16)

02 Americans (5.18)

03 He She (1.33)

04 Inside World (3.53)

05 Zebra (6.44)

06 Along (5.24)

07 Problem Areas (3.06)

08 Cryo (2.47)

09 Still Life (4.54)

10 Chrome Country (5.29)

 

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