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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 21:25

Séquence nostalgie télévisuelle : Après CAN, Agitation Free et Amon Düül II, voici un autre immense groupe en live à la télé française fin 70’s : The Cure

« Chorus », émission musicale présentée par Antoine De Caune et Jacky de septembre 1978 à juin 1981, était diffusée sur Antenne 2 le dimanche juste après la messe. Le générique était une création du collectif Bazooka ! Ah nostalgie, quand tu nous tiens !!! 

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15 août 2015 6 15 /08 /août /2015 22:36

CureDisintegration.jpg

Disintegration de The Cure (Fiction Records, 1989)

 

1989, The Cure sort « Disintegration ». J’avais 14 ans à l’époque et une chanson m’avait fortement marqué, tout comme son magnifique et énigmatique clip : « Lullaby ». J’en ai déjà parlé ici.

 

The Cure avait débuté cette décennie (les 80’s) par « Seventeen Seconds » et la terminait avec celui-ci. La boucle était bouclée en somme…Euh, pas tout à fait car Robert Smith considère « Disintegration » comme le second volet d’une trilogie imaginaire débuté par « Pornography » (1982) et conclue en 2000 avec « Bloodflowers ». Le groupe donna d’ailleurs en novembre 2002 deux concerts d’une grâce inouïe au Tempodrom de Berlin. Il jouera ces 3 LP intégralement et cet événement sera immortalisé sur l’excellent DVD « Trilogy » !

 

« Disintegration » marque donc un retour aux sources mélancoliques des débuts, sorte de conclusion à la sacro-sainte trinité « Seventeen Seconds » / « Faith » / « Pornography ».

« Disintegration » est un disque atmosphérique alternant morceaux de bravoure, chevauchées épiques, lyrisme baroque, longues intro planantes, balades pop sublimes…Un disque de contrastes ! Obscure clarté, pénombre aveuglante, chaleur « Pop », glaciation Cold Wave…Mélodies célestes, ciselées et belles à pleurer, lignes de basse d’une redoutable efficacité, rythmes de batterie oppressants, production raffinée et ultra millimétrée de David M.Allen, paroles d’une insondable tristesse, ambiances gothiques empreintes de mélancolie…On trouve tout cela dans « Disintegration », et même beaucoup plus.

 

C’est, pour moi, un des meilleurs albums du groupe, le confident intime au spleen adolescent. Un véritable monument, un monolithe de psychédélisme gothique, dark et envoutant ! Un chef d’œuvre, un disque culte (et je pèse mes mots) !! 

 

VOICI LES CLIPS DES 4 SINGLES ISSUS DU DISQUE

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 23:47

1989 - 2003....et 2015, hélas, même constat, même combat (écouter vraiment à partir de 2'05) !!!

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 18:13
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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 00:09

Après « Elephant » des Whites Stripes début mai, suite de mon exploration à travers de grands disques Indie mythiques. Cette fois, on remonte beaucoup plus le temps, de presque trois décennies, direction les années 80’s !

 

« Only Life » - The Feelies (1988) A&M Records

 

Au printemps 2011 et vingt ans après « Time For A Witness », The Feelies sont revenu avec « Here Before ». Malgré la très bonne facture de cet album, c’est en 1988 que le groupe a sorti mon préféré (et sûrement un des 50 meilleurs des années 80’s), c'est-à-dire leur troisième opus « Only Life » !!

 

Ce qui frappe d’entrée sur « Only Life », ce sont les guitares. Mélodiques, aux sonorités très pop « ligne claire » 80’s, elles sont jouées soit en de subtiles arpèges, en rythmiques, en accords rock basiques mais ultra efficaces ou en de remarquables solo lors de superbes envolées lyriques. Les protagonistes de cette instrument sont deux : Glenn Mercer et Bill Million, musiciens virtuoses et chanteurs. Tels des desperados Pop, ils s’affrontent au sein de chaque morceau en de mémorables duels guitaristiques, cavalcades chevaleresques digne des plus grands westerns. On attendrait (ou entendrait) presque les petite notes d’harmonica jouées dans « Il était une fois dans l’Ouest » ! Mais ces fins limiers ne sont pas seuls. Ils sont rejoint par les autres protagonistes de ce « Band », une section rythmiques qui sait également faire parler la poudre : Brenda Sauter à la basse, Stan Demeski à la batterie et Dave Weckerman aux diverses percussions.

 

Sur ce disque, comme son précédent (« The Good Earth » 1986), ils ont définitivement opté pour un style très personnel, différent de la fureur Post-punk et épileptique des débuts. Ils ont ainsi redéfinis leur son entre Pop vitaminée et mélodique, rythmiques Ska (guitares, batteries) et Indie Rock énergique.

 

La reprise a toujours été une de leur marque de fabrique. Après le « Paint It Black » de Rolling Stones sur l’inaugural « Crazy Rythms » (1980), c’est à un autre géant du Rock qu’ils s’attaquent en réinterprétant « What Goes On » du Velvet Underground, morceau extrait du troisième opus éponyme des New-Yorkais, communément appelé « l’album au canapé ».

 

Seulement deux ans après « The Good Earth » (1986), The Feelies ont sorti « Only Life », disque Pop (quasi) parfait. Gardiens de la citadelle Indie, mercenaires de l’underground, créateurs d’excellences, The Feelies reste encore de nos jours un groupe méconnu et sous-estimé. En espérant que les rééditions des trois premiers albums studios tenteront, peut être, de réparer cette injustice. On peut toujours rêver !!! 

 

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 00:58

The Sonics - Here Are The Sonics (1965)

 

Peut être LA matrice absolue proto-Punk, source originelle à laquelle Stooges, Sex Pistols, The Fall, CrampsSonic Youth, Nirvana et tant d’autres se sont abreuvé !!!

 

Garage rock incandescent, rythme de batterie ultra violent pour l’époque, guitares saturées (tout comme le saxophone), solos épileptiques, chant à la limite du hurlement, son lo-fi, crasseux et sauvage….et ceci pour un disque enregistré en 1965, quatre ans avant le premier Stooges !!!

 

« Here Are The Sonics », premier disque Punk ???

 

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 02:25

Grand Jeu Sans Frontières Des Blogueurs Mangeurs De Disques

Edition n°8 – DIMANCHE 16 MARS

Thème 4 : "There's no future, no future, no future for you!"

« Le disque que vous écoutez quand tout semble sans issues, histoire de se rouler dans le désespoir... »

Mon choix : Raime - Quarter Turns Over A Living Line (2012, Blackest Ever Black)

Bande sonore post-apocalypse ??

Voici donc un des disques (récent pour celui-ci) que j'écoute quand j'ai le blues, sorte de bande son de ma psyché obscure et sombre la plus profonde. Ces périodes où, face à la connerie et l’intolérance du monde (et les raisons ne manquent pas), le cafard voir la dépression me guette et que tout me semble sans espoir….mais ce n’est que passager, fort heureusement !!   

 

Raime, tel un organisme informe et malsain, semble avancer en rampant dans des périphéries urbaines et dévastées, des zones interlopes et glauques….L’album est sorti sur le label Blackest Ever Black, maison réputée pour abriter des terroristes soniques tels que Prurient, Régis (avec qui Raime a déjà collaboré), Vatican Shadows ou le premier EP de Tropic Of Cancer (« The Sorrow Of Two Blooms » 2011).

 

Deux producteurs londoniens (Joe Andrews et Tom Halstead) sont aux commande de Raime. Leur musique prend racine dans des influences éclectiques en abolissant les frontières entre rock et électronique. Mais que le duo arpente les courants de l’Indie ou de l’électro, c’est toujours par la face obscure. Raime s’inscrit dans cette tendance actuelle lourde d’aborder les musiques électroniques par son coté « dark ».

A l’écoute de « Quarter Turns Over A Living Line », on ressent une espèce de malaise, un sentiment diffue mais permanent. Dans ces ambiances pesantes et étouffantes où l’air est presque irrespirable, se côtoient drones lancinants, cordes, riffs de guitares, percussions, sonorités métalliques et sombres sorties de machines démoniaques. Des cris semblent parfois même s’échapper, étouffés par des grésillements ou autres saturations. L’auditeur plonge dans les égouts de l’âme humaine, ces souterrains obscurs menant au fin fond de nulle part, ou plutôt au cœur des ténèbres de la psyché.

Réminiscences de sons, de musiques, de divers groupes ou styles, passés ou présents, mais remixés, triturés, déstructurés et retravaillés par Raime. Bribes de souvenirs, d’ambiances et de rythmes, fragments Goth’, Indus ou Post-punk mais aussi Darkwave, Dubstep, dark Ambiant-Techno. Un vaste kaléidoscope bruitiste et sauvage où se rencontreraient Coil, Swans, Current 93, Autechre, Earth, Andy Stott ou Shackleton.

 

Encore une musique d'obédience électronique traversée de spectres…de fantômes...Une musique "hantologique" ?? En tout cas, un disque qui risque de laisser de profondes traces, de briller d’une obscure clarté et de rayonner entièrement sur les années à venir. Alors, prêt pour l'obscure voyage ????

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 00:16

Grand Jeu Sans Frontieres Des Blogueurs Mangeurs De Disques n°8

Thème 1 : « Oh honey, why don't you come back? »

« Le disque du retour, pour le meilleur ou pour le pire, à vous de choisir... » 

 

Mon Choix : The Feelies - Here Before (2011, Bar/None)

 

Ladies & gentlemen, après plus de 20 ans d’absence, The Feelies est heureux de vous annoncer son grand retour discographique avec « Here Before » !!!

Telle aurait pût être l’annonce écrite en 2011 sur le faire-part célébrant la venue au monde de leur nouvel album, le cinquième après « Time for a Witness » (datant de 1991 quand même) !

 

1980 : « Crazy Rhythms », son Post Punk teinté de Pop, sa manière unique de marier guitares et voix, ses riffs tranchants, son énergie….Vous souvenez- vous ???

 

La pochette de « Here Before » montre un petit coin de nature aquatique très idyllique : un bord de lac surplombé d’un arbre majestueux avec en arrière plan une bâtisse. Serait-ce la fontaine de jouvence dans laquelle les membres de The Feelies se sont baignés ?? A entendre l’extraordinaire fraîcheur qui se dégage de leur musique, je pense que oui. Et il serait temps qu’il rencontre le succès car, comme The Pastels, le grand public est resté passablement amnésique à leurs chansons, hormis un socle de fans ultra fidèles.

Le duo Glenn Mercer et Bill Million sait comme personne créer des pop songs ultra efficaces, capables de faire pleurer le plus sourd des cœurs d’artichauts. Les guitares ligne claire, tantôt slides, tranchantes, chevaleresques ou en d’épiques solos endiablées s’enlacent dans la voix chaleureuse de Glenn Mercer. Les somptueuses mélodies sont portées par une rythmique d’une efficacité redoutable. Tel est le son de The Feelies !

Une musique d’une simplicité Pop déconcertante (le traditionnel couplet/refrain et quelques accords). Une simplicité très reposante qui tend à la perfection. Ici, vous ne trouverez pas de constructions sonores à l’architecture complexe et savante. La musique de The Feelies baigne plutôt dans un certain « classicisme Pop », en dignes héritiers d’un immense savoir faire Anglo-Saxon.

 

« Here Before » est donc le cinquième chapitre d’une œuvre exemplaire, une pause musicale relaxante au milieu de la frénésie des sorties discographiques de l’époque. Et maintenant, une seule chose à espérer : ne pas avoir à attendre 20 ans son successeur !!!!

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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 21:42

Un des grands oubliés de mon top albums 2013 : "Push The Sky Away" de Nick Cave & the Bad Seeds ! En même temps, on ne peut tout écouter....Trop de disques géniaux, pas assez de temps !!! Et c'est aussi très excitant de savoir qu'il reste tant d'œuvres géniales à découvrir (et pas qu'en musique). 

Séance de rattrapage : Voici donc le superbe titre introductif "We No Who U R", mélancolique, hypnotique et sensuel…..une chanson qui tourne en boucle sur ma platine. Et cette vidéo qui l’illustre : énigmatique et spectrale, présence fantomatique de Nick Cave. Hauntology vidéo ??? Peut être.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 00:26

Grand Jeu Sans Frontière Des Blogueurs Mangeurs De Disques

Thème n°7 :  « FASTER PUSSYCAT KILL KILL! Ou Des filles qui en ont... »

Mon choix perso : Tringles - Tringles EP (2012, Autoproduction)

 

Tringles cover art

 

Voici donc la dernière étape de ce Grand Jeu. Et pour ce sprint final, honneur aux ladies, aux dames, aux « filles qui en ont !! » comme on dit.

 

Dans cet univers si masculin (et parfois machos) qu’est le Rock, avec le mouvement Punk/Post-punk mid-70’s, des femmes ont pris les instruments et sont montées sur scènes pour proposées leur version de la Rock Story !! Bien sur que des femmes dans la Pop music, il y en avait eu bien avant me direz-vous. Mais cette fois, ce n’était pas que des simples faire-valoir….Avec l’émergence du Punk (ou du Post-punk & Co), The Raincoats, The Slits ou bien d’autres nanas enragées ont littéralement pris le pouvoir et ont ouvert la voie pour les générations futures….......Et notamment pour le groupe dont je vais vous parler aujourd’hui, 100 % féminin, un « Riot grrrl rock band » de ma région (Bourg en Bresse, 60 km de Lyon). Son nom : les Tringles.

Les Tringles, après plus de 40 concerts et 4 années d’activisme punk, ont hélas splitté lors d’une mémorable soirée d’adieu à la mythique SMAC de Bourg (La Tannerie), le 5 octobre dernier.

C’est donc sur les cendres encore brûlantes, sur les charbons ardents (dirait le groupe alternatif français OTH) de cet incendie rock que je vais bâtir ce papier.

 

 

 

Les Tringles, c’était 4 nanas passablement énervées et déjantées mais ô combien douées (Aurel, Mell, Fine et Eddie) jouant un Post-punk énergique coupé à une Power-pop mélodique, et ce au fin fond d’un Garage rock (bressan) bien crasseux. Un «Nervous Girly Pop Punk» comme elles aimaient se définir elles-mêmes !!

Et dans ce garage (rock) des demoiselles, qu’y trouve-t-on ?? Pêle-mêle : Wire sur l’établi causant l’bout gras avec les Raincoats et Replacements, montrant aux p’tits jeunots et fougueux de Vivian Girls comment calmer le jeu. Les Wavves, perdu dans le brouillard bressan, recherchant les vagues et le soleil californien !! Gang Of Four aussi, quelque part par là !! 

Groupe de scène, les Tringles se révélaient réellement sur les planches lors de concerts dantesques où nos quatre rock furies faisaient rimer mélodie avec énergie, jubilatoire avec sauvage et fureur avec sueur. Jamais signées sur un label, comme nombre d’artistes talentueux aux quatre coins de la France, elles ont malgré tout laissé une belle trace de leur passage avec un EP au titre éponyme et autoproduit, en téléchargement libre via leur bandcamp.

Je sais bien que « les histoires d’amour finissent mal….en générale ». Mais là, je caressais le secret espoir que ces nanas rockeuses seraient l’exception confirmant la règle !!!

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 14:08

 

Comme tout le monde le sait maintenant, Lou Reed est mort hier en fin d’après-midi. Je ne vais pas vous refaire sa carrière, son histoire, vous dire à quel point il a été important pour le Rock Moderne, etc. Non, à la place, je posterai juste « Transformer » en entier. Produit par David Bowie et son fidèle guitariste Mick Ronson, l’album sorti en 1972 regroupe 11 titres tous magnifiques, certains parmi mes préférés de Lou.

Lien vers l’excellent post de Joseph Ghosn : ici

Philippe Azoury sur Obssession.fr : ici

+ l'article du toujours excellent Philippe Robert (blog MERZBO-DEREK) consacré à l'album le plus bizarre de Lou, la matrice Post-moderne pour tout le rock bruitiste, "Metal Machine Music" (1975) : ici

 

Mes albums préférés de Lou Reed (par ordre chronologique) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Transformer" (1972) + "Berlin" (1973) + "Sally Can't Dance" (1974) + "Coney Island Baby" (1976) + "The Blue Mask" (1982) + "New York" (1989)

 

 

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 23:01

Tropic of Cancer sortira « Restless Idylls », son premier « véritable » album studio, le 23 septembre prochain chez Blackest Ever Black. Pour patienter, le single “More Alone” sera disponible courant aout.

Au départ, Tropic of Cancer était un duo composé de Camella Lobo et de Juan Mendez, plus connu pour ses travaux sous le pseudo Silent Servant (« Negative Fascination » et sa dark-Techno/Indus sorti l’an passé sur l’excellente maison Hospital Productions). Mais apparemment, c’est Camella Lobo qui est maintenant seul aux commandes du groupe.

Voici déjà la pochette du disque, la tracklist et un premier extrait “More Alone”. A la vue (ou plutôt l’écoute) de ce dernier, « Restless Idylls » s’annonce terrible….A suivre !!!!

 

LP « Restless Idylls »

Single “More Alone

 

Tracklist:

01 Plant Lilies At My Head

02 Court of Devotion

03 The Seasons Won’t Change (And Neither Will You)

04 More Alone (album version)

05 Children of a Lesser God

06 The Hardest Day

07 Wake The Night

08 Rites of the Wild

 

Mes différents posts des disques de Tropic of Cancer :

The Sorrow Of Two Blooms” + “The End Of All Thingsici (2011), Permissions Of Love” ET I Feel Nothing” (2012).

 

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 01:58

« LC » The Durutti Column 1981 Factory Benelux (réédition 2013)

 

Alors que ressort actuellement « LC », immense disque de Vini Reilly, retour sur une œuvre minimaliste d’une beauté malade et d’une profonde mélancolie. 

 

Après « The Return Of The Durutti Column » (1980), « LC » est le deuxième disque de The Durutti Column, « one men band » du génial Vini Reilly. A la sécheresse et à la simplicité du Post-punk, Reilly y ajoute fragilité, sensibilité et extase. Post-punk donc, mais aussi glaciations Cold-wave, atmosphères Ambiant-Pop & explorations planantes Slowpop-Psyché !!

Des mélodies d’une extrême beauté sont magnifiées par son jeu de guitare à la virtuosité sans frime et d’une grande modestie, où toute technicité semble évidente et jamais démonstrative. Ses arpèges divins semblent noyés dans la réverb’, écho, flanger ou delay, divers effets rendant les atmosphères encore plus cotonneuses. Les arrangements minimalistes tendent vers l’épure, à la manière de certains maîtres japonais, une épure zen.

Le jeu de batterie de Bruce Mitchell, lettré et créatif, à la frappe sèche, métronomique, précise et subtiles, vient renforcer cet édifice émotionnel. La voix de Reilly, presque à la limite du non-chant, discrète, apaisée et apaisante, semble parfaire cette cathédral mélancolique. Elle consolide un peu plus ces atmosphères éthérées, ces compositions droguées flirtant avec l’Ambiant. La production savante de Matin Hammett (pour la seconde fois) magnifie chaque morceau, contribue également à les rendre encore plus nébuleux et resplendissant, de l’éther à l’état pur !!

Ainsi Reilly, avec peu d’instruments, invente une forme d’élégance Pop, de raffinement orchestrale et élégiaque. Un minimalisme instrumental où se côtoie juste une guitare, une batterie, un piano et des effets. La beauté tient parfois en peu de choses et n’à pas besoin de beaucoup pour exister. Les 10 compositions originelles de « LC » en sont la preuve éclatante. Et même plus de trente ans après sa sortie, la magie émanant de ce disque continue toujours d'opérée ! Une aura intemporelle ??? Aux vues de ses multiples descendances (tout le mouvement Post-rock, Talk Talk, Mark McGuire…), on ne peut plus en douter. Un chef d’œuvre !!!

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 18:01

Marc Gira et ses Swans ont fait leur come back en 2010 avec le superbe et inspiré "My Father Will Guide Me Up A Rope To The Sky". Lors de l'année seulement passée (en 2012 donc), ils sont revenus tout fracasser avec ce gargantuesque double LP "The Seer", sommet de Post-rock épique, de Post-punk enragé, d'Indus teinté de Folk ainsi que de passages Ambiant, le tout en mode dark !!!

Avec cette chevauchée héroïque, ils ont laissé une grande partie de la concurrence K.O et se sont imposés sur les plus hautes marches de nombreux tops albums.

 

 

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 19:01

TropicOfCancer-2012-I-Feel-NothingEP.jpg

« I Feel Nothing » EP de Tropic Of Cancer (Sleeperhold Productions) octobre 2012

 

En 2011, on avait découvert émerveillé Deux disques de Tropic Of Cancer . Cette année déjà, le groupe mené par la superbe Camella Lobos avait sorti Permissions Of Love – Tropic Of Cancer .

Aujourd’hui, j’apprends sur l’excellent blog de Joseph Ghosn que Tropic Of Cancer venait de sortir un nouvel EP 3 titres, « I Feel Nothing ». Et toujours dans la série « good news », le site FACT annonce qu’un LP est prévu pour 2013 sur le label Blackest Ever Black.

En attendant, voici deux titres de ce maxi.


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