Un de mes titres préférés de Blur est sans conteste « Song 2 » dont je vous avais déjà proposé le clip. J’ai trouvé sur le net cette version alternative, complètement revisitée façon bossa-nova en acoustique pour la T.V espagnole.
RAPPEL : Leur concert au Zénith de Paris en juin dernier est encore disponible sur Arté en replay.
La chanteuse Natalie Prass a repris « Raining Blood » du groupe de Trash MétalSlayer. Mais quelle drôle d’idée ! Cette surprenante relecture faisait suite à l’invitation du site The A.V.Club pour ses « Undercovers » où les artistes doivent choisir une chanson, dans une liste imposée, et en offrir leur version. Alors, qu’en pensez-vous ???
Pour rappel : Natalie Prass a sorti en début d’année un premier et très réussi LP éponyme, entre chant d’une extrême douceur, arrangements voluptueux, ambiances oniriques et mélodies éthérées. Un des disques Pop les plus rêveurs de l’année !
Le duo CocoRosie, alias les sœurs Sierra & Bianca Casady, vient de sortir son sixième album « Heartache City », deux ans après l’électro-folk et poétique « Tales of a Grass Widow ». En attendant une éventuelle critique, voici le premier clip issu de ce disque, la vidéo du titre « Lost Girls ».
CocoRosie - Heartache City (Lost Girl Records) octobre 2015
Amateur de rock lent, minimaliste, ultra planant et hypnotique, good news :Low, trio culte Slowcore, sera de retour dans les bacs le 11 septembre prochain avec « Ones And Sices », leur onzième disque. Ce nouvel opus, pour la cinquième fois, sera signé sur le mythique label Sub Pop. 13 titres enregistrés dans le studio de Bon Iver (Eau Claire, Wisconsin) par le producteur BJ Burton.
Pour patienter, la bande de Duluth - Minnesota a posté ces 2 morceaux.
“The Fawn” de The Sea And Cake (1997, Thrill Jockey)
J’aime souvent (ré)écouter ce disque. Cette musique atmosphérique, ensoleillée, cool et terriblement addictive. Un disque idéal en toutes circonstances, qui s’écoute facilement. Mais n’y voyez rien de péjoratif dans le terme facile car c’est de son écoute dont je parle, et non de sa construction. Entre Post rock mélodique, Indie Pop cotonneuse et cool, électro rêveuse et arrangements Jazzy, c’est la bande son parfaite pour ces journées particulièrement chaudes que nous traversons. Un avant goût d’été ???
Sam Prepkop : chant, guitare
Archer Prewitt : chant, guitare, piano
John McEntire : batterie, percussions
Eric Claridge ; basse, synthétiseurs
Y’a pas à dire, ce quatuor de Chicago mené par John Mc Entire de Tortoise à vraiment la classe. Et « The Fawn » est une très grande réussite. Alors, embarquez pour The Sea.....& the Sun !!!
Kevin Morby, ex bassiste du groupe Psyché FolkWoods, a annoncé qu’il enregistrait actuellement son troisième LP qui devrait sortir l’an prochain chez Dead Oceans.
Perso, je l’avais découvert en 2013 avec « Harlem River », son premier essai solo franchement réussi. 8 titres à la production joliment surannée, vintage 60’s, évoluant entre Indie Rock, Folk et Blues. Guitares slides, finger picking, pedal steel, orgues Hammond, harmonica, voix d’ange et chœurs célestes, balades mélancoliques…Et point culminant de ce disque, la troisième chanson au titre éponyme « Harlem River », (à partir de 10’30 sur la vidéo ci-dessous), douce dérive psychédélique et hypnotique de presque 10 minutes.
Alors pour patienter, je vous propose de vous replonger dans cette suave Rivière de Harlem !!!
Complètement instrumental, enregistré sur une seule et unique piste de 38 minutes mais décomposée en plusieurs variations, « The Visitor » est une magnifique odyssée sonore, contemplative et onirique.
Sorti en 2009 chez Drag City, c’est un véritable disque solo que Jim a enregistré entièrement seul, alors en exil au Japon.
Malgré l’omniprésence de la guitare acoustique, on y retrouve une multitude d’autres instruments : piano, claviers, pedal steel, banjo, batterie, basse et tambourin, tous joué en virtuose par le maître des lieux.
Entre néo pop, Folk, Jazz et néo-Classic/Ambient, « The Visitor » est une merveille qui ne cesse de se redécouvrir et de se bonifier à chaque écoute.
Le très talentueux musicien/producteur/songwriter Jim O’Rourke reviendra dans les bacs le 19 mai prochain avec « Simple Songs » (Drag City). Ni abstraction et dérives soniques, ni noise/Drone ou collaboration cette fois comme la pléthore de sorties à laquelle il nous a habitué. « Simple Songs » est un album plus mélodique, pop/folk et surtout chanté, dans la veine de « Eureka» et « Halfway to a Threeway » (1999), « Insignificance » (2001) ou « The Visitor » (2009).
Pour fêter leurs 10 ans en 1996, Les Inrockuptibles avait publié un hors-série avec le classement des 100 disques marquant dans la vie du magazine. Cette sélecta subjective mais ô combien intéressante est l'occasion rêvé de (re)découvrir des petites perles musicales, des albums parfois méconnus ou injustement oubliés. Perso, j'y ai découvert nombre d'artistes et de disques que je réécoute encore souvent, pour la plupart. En plus de la pochette et des infos de base (créateur – titre – année - label), un lien éventuel si j'ai écris un p'tit blabla.
01. The Smiths - The Queen Is Dead (Rough Trade, 1986)
The Good, The Bad and The Queen “The Good, The Bad and The Queen” (Parlophone/Honest Jon’s) 2007
En fouillant dans le disque dur de mon ordi, j’ai encore retrouvé une vieille critique originellement publiée en 2007 pour un site aujourd’hui disparu. Je l’ai laissé tel quel, sans la retoucher. Séquence nostalgie !!
« Bienvenue dans le western pop halluciné de The Good, The Bad and The Queen », tel pourrait être le sous-titre de ce nouveau projet tant attendu du chanteur éclairé de Blur !!
Accompagné d’un casting quatre étoiles, ce Super Band ne manque pas de classe. Réunissant Tony Allen à la batterie (ex drummer de Fela Kuti, créateur de l’afro-beat), Paul Simonon à la basse (ex The Clash mythique groupe punk-rock), Simon Tong (ex The Verve et Gorillaz) et bien sur ce renégat toujours avide de nouvelles expériences, Sieur Damon Albarn (Blur, Mali Music, Gorillaz…). Sacré brochette de franc-tireur, mais la musique dans tout ça ! Car on le sait bien, une si belle réunion de talent et un tel « buzz » médiatique ne garantie pas une réussite artistique. Mais coupons net toute polémique car le résultat est tout simplement génial !!
Entre pop lunaire, chœurs psychédéliques, ska sautillant, jamaïcain dub, rock spatial, le quartet innove tout en s’inspirant du meilleur des trente dernières années, piochant sans complexe aussi bien dans le Dub, la Pop, le Rock et même l’Afro-beat.
De surcroît, la présence aux manettes de Danger Mouse offre une production inventive et pleine de trouvailles. Il a l’art et la manière pour s’emparer d’un univers, d’en épouser ses formes afin d’en extraire le meilleur, tout en y apportant sa touche au passage.
Cet album est un véritable melting-pot musical, à l’image de leur ville, Londres, où se côtoient tant de communauté. Mais serait-ce donc là une des raisons de l’hégémonie musicale anglaise ? Peut être !!
Alors sans problème, « The good, The Bad and The Queen » est une des bonnes raisons de s’intéresser, encore et toujours, à cette bonne vieille Angleterre pleine de surprise !!!!
En 2003, pour la toute dernière de son excellente émission Music Planet 2Nite sur Arté, Ray Cokes recevait un groupe alors à son apogée, c'est-à-dire Radiohead. Le quintet d’Oxford, en pleine promo/tournée pour son dernier Grand Chef d’œuvre « Hail to the Thief », allait jouer ce soir-là en formation réduite, juste Thom Yorkes et Jonny Greenwood. Mais, entre les 11 morceaux revisités superbement en version acoustique, plusieurs interviews très intéressantes avec les autres membres, Colin Greenwood, Ed O’Brien et Phil Selway. Un moment télévisuel rare donc précieux que je vous propose de revoir.
Quand l'expérimentation sonore, l'excellence mélodique, la somptuosité vocale, l'audace artistique et l'évolution permanente sont aux services de la grâce et du génie ! C’est tout ça Radiohead, et même beaucoup plus !!!
Une chanson que j'aime écouter régulièrement : "The Look" de Metronomy, issu de leur excellent LP "The English Riviera" (voir mon top albums 2011).
Rythmique entêtante (batterie métronomique & ligne de basse funky), claviers vintages, production léchée de Joseph Mount, sonorités groovy, magnifique travail sur les voix (chant et chœurs célestes) …Un morceau terriblement addictif et issu d'un album qui, en fusionnantSoul70’s, Synth-pop/New Wave80’s etélectro90’s, projette ni plus ni moins laPop électronicdans les années 10’s !!! Entre fausse simplicité et sophistication arty, efficacité dance maximale !!
« The Look » Single + « The English Riviera » LP (2011, Because Music)