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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 16:12

 

Winter By lake - Wooden Spirits (Travelling) 2014

 

« Wooden Spirit » ou une de mes grosses sensations musicales de ce premier trimestre 2014 ! Un petit bijou entre Indie et Folktronica, tout simplement.

 

Avant ce superbe disque, je ne connaissais pas l’existence de Winter By lake. Après diverses recherche sur le net et à ma grande surprise, derrière cet apparent « nom de groupe » se cache en réalité un homme seul, le français Nicolas Cancel. « Wooden Spirit » serait son second essai, après « Stories from Birds and Horses » en 2007.

 

Indietronica ou Folktronica : jamais le terme n’avait semblé aussi bien approprié que pour définir cet album tant sa musique semble une fusion idéale du Folk et de l’Indie rock en mode électro. Par moment d’ailleurs, « Wooden Spirit » convoque autant « Kid A » de Radiohead ou « The Devil, You + Me » de Notwist, mais en version plus bricolo, ou même le « Happiness » de Sébastien Schuller.

Disque de contrastes. Des arrangements oscillant entre raffinement et dépouillement, aridité et luxuriance. Des mélodies ciselées, efficaces et d’une immédiateté Pop qui font mouche et touchent direct au cœur. Alchimie subtile entre la guitare et les rythmes, puissants et lourds, servis par des claviers et autres machines électroniques. Aux arpèges cristallins des instruments traditionnels - « acoustiques » - se marient de subtiles touches électro.

Saveurs boisées, couleurs automnales et parfois hivernales. Atmosphères oniriques, poétiques et telluriques. Joie, espoir mais aussi mélancolie, langueur et tristesse, douceur et fermeté. Contemplation, spleen et rêverie pour une œuvre d’une somptueuse beauté !!!

 

« Wooden Spirit » renferme un univers si apaisant, véritable cocon ouaté, qu’il est très difficile de s’en sortir et de reprendre le cours de sa vie une fois l’écoute terminée....Une seule envie : ré appuyer la touche play !!!

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 16:07

Pochette du Single "Song 2" (Food/Parlophone) 1997 extrait du LP éponyme

 

Le meilleur morceau de Blur (le plus énergique au moins), un des meilleurs titres des 90's, sorte de "Smells Like Teen Spirit" version British....et illustré par un excellent clip de Sophie Muller !

Y’a pas à dire mais dans la guéguerre journalistique entre Blur et Oasis à l’époque, mon camp a tout de suite été trouvé (trop prétention et tête à claque Liam Gallagher) ! 

Flash back to 1997, Wouh-hou !!!

 

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 22:46

What's inside cover art

 

Et non, ce n’est pas un poisson ! C’est bien aujourd'hui 1 avril que le groupe Indie Rock "slacker" français Wonderflu a choisi comme date pour sortir son nouvel EP "What's Inside" chez Influenza Records

 

Et comme pour leur ancien EP autoproduit "No end in sight" (2013), l'artwork a été réalisé par l'excellent dessinateur Half Bob.

 

Alors vous aussi, laissez-vous séduire par ce quatuor énergique et talentueux qui revisite à leur sauce perso l’Indie rock/Noisy-pop/Grunge des 90’s, la musique des Pavement, Sebadoh, Sonic Youth, Nirvana & co !!!

 

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 08:10

Grand Jeu Sans Frontières Des Blogueurs Mangeurs De Disques

Edition n°8 - Mercredi 12 mars

Thème 2 : "There's too much, too much, too much."

« Un disque beaucoup trop compliqué, indigeste, ampoulé; il y a un peu trop de tout partout, mais... c'est pour cela que vous l'aimez... »

Mon choix : Mercury Rev – All Is Dream (2001, V2 Records)

 

 

Je dois bien avouer que ce thème m’a donné du fil à retordre. Autant les fois précédentes, j’avais de suite au moins une idée mais alors là, pas du tout ! Pas d’inspiration, la véritable panne sèche ! Je ne savais vraiment pas quelle œuvre choisir. Merde, il faut que je trouve, un truc au moins quoi……..Et pourquoi pas Mercury Rev et son “All Is Dream”. Le disque est d’ailleurs souvent considéré comme poussif et « too much » par beaucoup. Avec cette Pop symphonique, baroque et démesurée, cet apparent trop plein de tout, ce pourrait être le candidat parfait.

 

Dès l’intro « The Dark Is Rising » le ton est donné : grandiloquence, lyrisme (un brin pompier), montées dantesques, inspirations rock Psyché/Prog’, voix plaintives et chœurs illuminés seront au programme.

Par ses ambiances mélancoliques et tristes, entre songe et réalité, son coté théâtral et arty, « All Is Dream » peut faire penser à la B.O d’un film, heroic fantasy ou Walt Disney lysergique ! Et le visuel de la pochette très kitsch contribue à embrouiller les cartes.

Les mélodies sont ciselées à l’extrême. Au niveau des arrangements et des orchestrations surtout, c’est une débauche de moyens en tout genre. Des cuivres à gogo, la panoplie complète avec violoncelle, violon, alto, flute et même un cor d'harmonie. S’ajoutent divers claviers électriques tels le Rhodes, l’orgue Hammond et un mellotron ainsi qu’une Steel Guitar. Tout respire la démesure, la grandeur et les cavalcades épiques. Et ajoutez-y la voix ultra aiguë et plaintive de Jonathan Donahue ainsi que cette omniprésence de chœurs au lyrisme exacerbé et mystique et là, ça peut sévèrement agacer et écœurer….ou totalement hypnotiser et envouter, au choix !!!!

 

Malgré tout ce trop plein, je l’aime beaucoup ce disque. C’est une œuvre d’une sophistication et d’un raffinement extrême qui m’emporte à chaque écoute. Mention spéciale au titre « Little Rhymes » (point d’apothéose de l’album) ! 

 

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 00:16

Grand Jeu Sans Frontieres Des Blogueurs Mangeurs De Disques n°8

Thème 1 : « Oh honey, why don't you come back? »

« Le disque du retour, pour le meilleur ou pour le pire, à vous de choisir... » 

 

Mon Choix : The Feelies - Here Before (2011, Bar/None)

 

Ladies & gentlemen, après plus de 20 ans d’absence, The Feelies est heureux de vous annoncer son grand retour discographique avec « Here Before » !!!

Telle aurait pût être l’annonce écrite en 2011 sur le faire-part célébrant la venue au monde de leur nouvel album, le cinquième après « Time for a Witness » (datant de 1991 quand même) !

 

1980 : « Crazy Rhythms », son Post Punk teinté de Pop, sa manière unique de marier guitares et voix, ses riffs tranchants, son énergie….Vous souvenez- vous ???

 

La pochette de « Here Before » montre un petit coin de nature aquatique très idyllique : un bord de lac surplombé d’un arbre majestueux avec en arrière plan une bâtisse. Serait-ce la fontaine de jouvence dans laquelle les membres de The Feelies se sont baignés ?? A entendre l’extraordinaire fraîcheur qui se dégage de leur musique, je pense que oui. Et il serait temps qu’il rencontre le succès car, comme The Pastels, le grand public est resté passablement amnésique à leurs chansons, hormis un socle de fans ultra fidèles.

Le duo Glenn Mercer et Bill Million sait comme personne créer des pop songs ultra efficaces, capables de faire pleurer le plus sourd des cœurs d’artichauts. Les guitares ligne claire, tantôt slides, tranchantes, chevaleresques ou en d’épiques solos endiablées s’enlacent dans la voix chaleureuse de Glenn Mercer. Les somptueuses mélodies sont portées par une rythmique d’une efficacité redoutable. Tel est le son de The Feelies !

Une musique d’une simplicité Pop déconcertante (le traditionnel couplet/refrain et quelques accords). Une simplicité très reposante qui tend à la perfection. Ici, vous ne trouverez pas de constructions sonores à l’architecture complexe et savante. La musique de The Feelies baigne plutôt dans un certain « classicisme Pop », en dignes héritiers d’un immense savoir faire Anglo-Saxon.

 

« Here Before » est donc le cinquième chapitre d’une œuvre exemplaire, une pause musicale relaxante au milieu de la frénésie des sorties discographiques de l’époque. Et maintenant, une seule chose à espérer : ne pas avoir à attendre 20 ans son successeur !!!!

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 21:42

 

« Love Letters », le nouvel album de Metronomy, sortira le 10 mars prochain et fera suite à l’excellent et très justement plébiscité « The English Riviera » (2011). Deux extraits ont déjà été dévoilés par la bande à Joseph Mount : « I’m Aquarius » (fin décembre dernier) et tout récemment « Love Letters ». Entre Indie, Synthpop, electro-pop et Psyché, ces morceaux annoncent un album très prometteur !!!

Pour patienter, voici les clips les accompagnants, tout deux réalisés par des français (cocorico !!) : Edouard Salier et le créateur à l’univers bricolo-poétique Michel Gondry

 

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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 21:42

Un des grands oubliés de mon top albums 2013 : "Push The Sky Away" de Nick Cave & the Bad Seeds ! En même temps, on ne peut tout écouter....Trop de disques géniaux, pas assez de temps !!! Et c'est aussi très excitant de savoir qu'il reste tant d'œuvres géniales à découvrir (et pas qu'en musique). 

Séance de rattrapage : Voici donc le superbe titre introductif "We No Who U R", mélancolique, hypnotique et sensuel…..une chanson qui tourne en boucle sur ma platine. Et cette vidéo qui l’illustre : énigmatique et spectrale, présence fantomatique de Nick Cave. Hauntology vidéo ??? Peut être.

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 23:23

Ca y’est, « Horizons » est sorti !!! Je l'ai acheté samedi et je peux enfin l’écouter….Et depuis hier soir, il squatte ma platine, les écoutes s’enchainant inlassablement !

 

Pour rappel, Détroit c’est l'immense poète/rocker Bertrand Cantat (ex-Noir Desir) & Pascal Humbert (ex-Sixteen Horsepower) réuni pour ce nouveau projet (j’en ai déjà parlé ici).

Cette œuvre est tellement auréolée de souffre et de polémiques que je préfère, avant de donner mon avis, prendre le temps…..Prendre le temps avant d’écrire, peser mes mots, mes avis, mes arguments….Minimum de décence oblige !!

 

Pour patienter, voici deux vidéos, deux sessions live différentes :

I / Détroit - Live @ Deezer : 4 morceaux extraits de « Horizons » : 1 « Ange de désolation » + 2 « Glimmer In Your Eyes » + 3 « Droit dans le soleil » + 4 « Avec le temps », magnifique reprise de Léo Ferré.

 

II / Détroit - Session Acoustique au studio OFF.tv : « Ange de désolation »

 

Alors, place à la grâce et à la poésie d'un écorché vif, œuvre exutoire emplie d’une sombre et ténébreuse "beauté malade"...

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 23:01

 

Ducktails - Wish Hotel EP (2013, Domino)

 

INFO EXPRESS :

Après « The Flower Lane » sorti en tout début d’année, Matt Mondanile alias Ducktails fait encore parler de lui via un second disque, en format court cette fois.

 

« Wish Hotel », également édité chez Domino, est un EP 6 titres surfant entre Pop psychédélic et sonorités lo-fi. Des mélodies gorgées de soleil mais pleines d’une lumineuse mélancolie - Beach Boys lysergiques Post-moderne - ainsi que quelques bribes de Pop Hypnagogic, sorte de réminiscences de ses débuts pas si lointain que ça alias "Ducktails" (Not Not Fun) et "Landscapes" (Olde English Spelling Bee), deux disques sortis en 2009 !!! 

En bon schizophrène artistique, Matt Mondanile est aussi leader et guitariste/chanteur du groupe Indie Pop Real Estate. Leur second « Days » (voir mon Best Of albums 2011) fut une des grosses sensations « Indie » 2011 !!! 

 

Matt Mondanile ou une version actuelle de la Sunshine Pop des 60's mais revisitée en mode Indie lo-fi !!!  

 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 00:26

Grand Jeu Sans Frontière Des Blogueurs Mangeurs De Disques

Thème n°7 :  « FASTER PUSSYCAT KILL KILL! Ou Des filles qui en ont... »

Mon choix perso : Tringles - Tringles EP (2012, Autoproduction)

 

Tringles cover art

 

Voici donc la dernière étape de ce Grand Jeu. Et pour ce sprint final, honneur aux ladies, aux dames, aux « filles qui en ont !! » comme on dit.

 

Dans cet univers si masculin (et parfois machos) qu’est le Rock, avec le mouvement Punk/Post-punk mid-70’s, des femmes ont pris les instruments et sont montées sur scènes pour proposées leur version de la Rock Story !! Bien sur que des femmes dans la Pop music, il y en avait eu bien avant me direz-vous. Mais cette fois, ce n’était pas que des simples faire-valoir….Avec l’émergence du Punk (ou du Post-punk & Co), The Raincoats, The Slits ou bien d’autres nanas enragées ont littéralement pris le pouvoir et ont ouvert la voie pour les générations futures….......Et notamment pour le groupe dont je vais vous parler aujourd’hui, 100 % féminin, un « Riot grrrl rock band » de ma région (Bourg en Bresse, 60 km de Lyon). Son nom : les Tringles.

Les Tringles, après plus de 40 concerts et 4 années d’activisme punk, ont hélas splitté lors d’une mémorable soirée d’adieu à la mythique SMAC de Bourg (La Tannerie), le 5 octobre dernier.

C’est donc sur les cendres encore brûlantes, sur les charbons ardents (dirait le groupe alternatif français OTH) de cet incendie rock que je vais bâtir ce papier.

 

 

 

Les Tringles, c’était 4 nanas passablement énervées et déjantées mais ô combien douées (Aurel, Mell, Fine et Eddie) jouant un Post-punk énergique coupé à une Power-pop mélodique, et ce au fin fond d’un Garage rock (bressan) bien crasseux. Un «Nervous Girly Pop Punk» comme elles aimaient se définir elles-mêmes !!

Et dans ce garage (rock) des demoiselles, qu’y trouve-t-on ?? Pêle-mêle : Wire sur l’établi causant l’bout gras avec les Raincoats et Replacements, montrant aux p’tits jeunots et fougueux de Vivian Girls comment calmer le jeu. Les Wavves, perdu dans le brouillard bressan, recherchant les vagues et le soleil californien !! Gang Of Four aussi, quelque part par là !! 

Groupe de scène, les Tringles se révélaient réellement sur les planches lors de concerts dantesques où nos quatre rock furies faisaient rimer mélodie avec énergie, jubilatoire avec sauvage et fureur avec sueur. Jamais signées sur un label, comme nombre d’artistes talentueux aux quatre coins de la France, elles ont malgré tout laissé une belle trace de leur passage avec un EP au titre éponyme et autoproduit, en téléchargement libre via leur bandcamp.

Je sais bien que « les histoires d’amour finissent mal….en générale ». Mais là, je caressais le secret espoir que ces nanas rockeuses seraient l’exception confirmant la règle !!!

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 16:18

Grand Jeu Sans Frontière Des Blogueurs Mangeurs De Disques

Thème n°6: « ENCORE UN PEU VERT OU une première œuvre pas tout à fait mure »

Mon choix perso : Julien Doré – Ersatz (2008, Jive/Sony BMG)

 

Lectrices, lecteurs, participants de ce Grand Jeu, je vais être honnête d’entrée : Avec une sinusite carabinée qui m’assèche le cerveau, j’ai eu du mal à arriver au bout de ce post. Alors, S.V.P, veuillez excuser le retard et la qualité de ce papier. Merci !!!

 

Ce thème est l’occasion idéale pour vous parler d’un artiste que j’affectionne particulièrement et dont je suis l’évolution depuis ses débuts : Julien Doré (voir un ancien article écris en 2008 pour un autre blog). Il vient d’ailleurs de sortir son troisième album « Løve », superbe œuvre d’une maturité et d’une virtuosité inouïe. Mais avant de se balader avec son « Bichon » en 2011, il nous avait présenté son premier essai solo « Ersatz » en 2008.

 

Ce p’tit gars, il me plait bien. Je crois même que j’ai adhéré dès la première fois que je l’ai vu à la télé. Décalé, totalement brillant, des références artistiques qui me parlaient (Guy Debord, Hermane Düne, Duchamp…), il était différent des autres candidats de ce célèbre télé-crochet (oui j’sais le mot est vieillot). C’est donc tout naturellement que j’ai acheté ce premier album à la pochette magnifique.

Un casting XXL et des collaborations prestigieuses, jugez par vous-même : Christophe, Arno, Cocoon, les musiciens Vincent Ségal, Arman Méliès, le producteur Renaud Letang…On peut dire qu’il s’est bien entouré l’animal !!!

Son style ?? Un mélange détonant et réussi de Chanson, de Folk, de Pop et même de quelques touches d’Eletro avec des paroles hautement poétiques, teintées de dadaïsme et de surréalisme. Pas mal !

 

Le disque commence avec « Acacia », belle balade guitare/voix où accoste chemin faisant une batterie dowtempo et des nappes de claviers. « Les Bords de Mer » est du même (et excellent) tonneau. Cherchant « Les Limites » sur des rythmes afro-cubains, Julien nous proposa ce clip très arty, parodie d’un scopitone des 60’s de Gainsbourg. « Bouche Pute », accompagné de Sieur Christophe aux claviers et aux chœurs, commence tranquillos pour s’envoler dans un certain lyrisme. Arrive les « Figures Imposées », Pop à souhait. « Dans Tes Rêves » est un bel exercice de style déjanté et sur(réaliste) où il s’amuse des grands noms du show bisness actuelle. « Pudding Morphina » s’approche des côtes Electronic où il va accoster avec « Piano Lys » (mon préféré), offrant un peu d’Air à sa musique, fleuretant même avec l’Electro rock lo-fi de Sebastien Schuller. Rien de telle que les « Soirées Parisiennes » pour revenir de cette épopée épique ! Julien nous dis ensuite ce qu’il aime ou pas (« J'Aime Pas ») et nous conte les histoires de la « First Lady ». Epris de voyage, il s’envole en Amérique du Sud, via la reprise décalée et tropicale de « SS in Uruguay » (Gainsbourg) pour atterrir à la cool à « Los Angeles ». Et rien de tel pour se remettre, alors en plein jet-lag, que ce duo « De Mots » avec LE punk belge et bègue Arno.

Certes, comme le dis le thème, ce disque est un peu vert. Mais « Ersatz » a posé les bases de son univers, imposant Julien Doré comme un de nos chanteur/compositeur/interprète les plus talentueux et savamment décalé (décalé : mot clef de cette chronique, je sais, je l’ai utilisé plusieurs fois !!).

 

Avec le recul et quand on voit l'évolution du bonhomme, je me dis que même si ce fruit n’était pas assez mûr, j’ai bien eu raison de m’en délecter (et de le classer dans mon top LP 2008). Alors, un petit message à tous les artistes débutants : Pas assez mâtures ?? Voici un donc bel exemple d’espoir pour l’avenir !!!

 

Deux versions du même clip "Les Limites" + "Piano Lys" en live

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 16:57

Grand Jeu Sans Frontière Des Blogueurs Mangeurs De Disques

Thème n°3: « MUSIC FROM THE NORTH COUNTRY Ou Un seul mot d’ordre : Nordique ! »

Mon choix perso : Sigur Rós - ( ) 2002, Fat Cat

 

 

D’une extrême lenteur répétitive, ce troisième album de Sigur Rós peut autant émouvoir qu’énerver. Un véritable oratorio (Post)rock d’une douceur et d’une somptueuse beauté infinie !!!

 

C’est marrant comme une œuvre peut être rattachée à un moment précis de notre existence. Ce disque me replonge à une époque précise de ma vie, faite de grands changements (2004/2005) : perte de mon boulot pour problème de santé et reconversion inhérente. Malgré ces difficultés accumulées, les souvenirs ne sont pas tristes ou moroses, bien au contraire. C’était une période où j’avais enfin du temps pour moi. Je pouvais à volonté lire, découvrir l’informatique (et internet) et surtout écouter de la musique toute la journée. Le pied !! Et un album tournait en boucle, bande sonore idéale de ces journées à la cool, m’accompagnant comme un fidèle compagnon : « ( ) », le troisième des islandais de Sigur Rós.

 

Douceur, sérénité, relaxation, zenitude, apaisement….Autant d’impressions ressenties à l’écoute de cette œuvre. Tout ici est question d’élévation, de mystique et de transcendance.

Enregistré dans le studio perso de Sigur Rós, une ancienne piscine réaménagée dans la banlieue de Reykjavik, ce disque ne comporte aucun titre, ni pour l’album, ni pour chacune de ses 8 chansons. Le visuel est tout autant dépouillé, sa pochette représentant juste deux parenthèses en surimpression sur un fond blanc.  

Intellectuellement parlant, les paroles n’ont en apparence aucun intérêt car n’ayant pas de sens précis. Ecrites en Volenska, c’est une langue inventée de toute pièce par le chanteur, une suite de mots ne signifiant rien de particulier mais choisis pour leurs sonorités, leur musicalité et leur poésie. D’ailleurs, ceux-ci collent parfaitement avec la musique. Et c’est peut être ça qui les rend si beaux et esthétique à écouter !!! Ou plutôt ça et la voix. Jón Þór Birgisson dit Jónsi chante en falsetto, d’une forte voix de tête, d’entre deux sexes même. Ni homme, ni femme, c’est une voix asexuée, comme un ange !! Encore un rapport au mystique.

Entre Pop atmosphérique et Pop Baroque, Post-rock lyrique et onirique, Ambient, Expérimental et détour vers le Néo-Classic, cette musique est une véritable symphonie tellurique. Une ode à la nature, à l’air, à l’espace et aux éléments évanescents, dégageant une forte sensation de spiritualité. Elle repose aussi beaucoup sur la répétitivité et le minimalisme, l’épure. Quelques notes de basses, de claviers ou d’orgues s’élevant dans l’air, entrecoupées de guitares remplies d’effets et jouées à l’archet.

 

Une musique ultra éthérée (presque un pléonasme ici), génératrice d’ambiances. « Atmosphère, Atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère !??! ». Je ne sais pas pour Arletty mais pour ce disque, je dirais oui….même trois fois oui !!! 

 

 

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 18:48

Grand Jeu Sans Frontière Des Blogueurs Mangeurs De Disques

Thème n°2 : « TEEN TITAN Ou Un disque usé jusqu’à la corde étant ado! »

 

Mon choix perso : « Veuillez rendre l’âme (à qui elle appartient) » Noir Desir (Barclay/Universal) 1989

 

 

Entre Noir Desir et moi, c’est plus qu’un simple rapport de fan : C’est une véritable histoire d’amour ultra fusionnelle, commencée dès leurs débuts et qui ne s’est jamais achevée. Aujourd’hui encore, et malgré que ce groupe n’est plus, elle perdure toujours avec autant de force et de puissance. Mais cette rencontre correspond aussi avec ma découverte de l’univers fascinant du « Rock » et de sa culture, véritable Pierre Angulaire, fondatrice de tout mon être !!

 

Après un superbe EP 6 titres inaugural « Où veux-tu qu’j’regarde » (1987), les bordelais allaient rencontrer leur premier succès public via le single passant en boucle à l’époque sur les radios, « O sombre héros de l’amer ». Et ce titre est issu de leur premier LP, leur chef d’œuvre incontestable « Veuillez rendre l’âme (à qui elle appartient) ».

Mais comment aborder une telle œuvre ?? Comment parler d’un groupe qui m’est si cher et personnel, et surtout après la fin tragique qu’il a connu ??? En toute sincérité et simplicité peut être.

L’album tout entier est magnifique, chaque morceaux plus sublime les uns que les autres. Rien que le titre déjà, cette expression, tout un programme (véritable manifeste poétique du désespoir) !!! Et pour moi, c’est vraiment avec ce disque que le flash se produisit. La musique, les paroles et cette voix!!! Truffé de citations, j’allais y piocher nombre de mes futures références artistiques. Grâce à la chanson « A l’arrière des taxis » par exemple, j’ai découvert un de mes poètes préférés, Vladimir Maïakowski.

Les morceaux : l’épileptique « La rage », le litigieux « Les écorchées vifs », l’onirique « Le fleuve », la ballade à l’interprétation crève cœur et au piano mélancolique « Sweet Mary », les poétiques aventures de « Joey I » et « Joey II »….tous plus puissants et bouleversants les uns que les autres. Noir Desir en état de grâce constant et absolu !!!

 

1989 – 2013 : 24 ans après, ce disque n’a pas pris une seule ride. A son écoute, toujours les mêmes sensations, les mêmes frissons. Une œuvre intemporelle, comme tous les chefs d’œuvre !!!

 

Suite du Jeu vendredi 22/11/2013.....

 

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 15:36

 

Titre issu de l’album concept hommage à Andy Warhol (Songs For Drella 1990, Sire Records) qui voyait la réunion de deux ex compagnons du Velvet Underground, les « frères ennemies » Lou Reed & John Cale. Les 2 musiciens n’avaient plus collaboré depuis 1972. Drella est le surnom de Warhol donné par Ondine (acteur américain de certains de ses films). C’est la contraction de Dracula et Cinderella (Cendrillon).

Lou Reed : guitare et voix / John Cale : violon, piano et voix. Compositions de Lou Reed & John Cale (qui chante sur 4 titres Style It Takes, Faces and Names, A Dream et Forever Changed).

« Hello, It’s me » : Magnifique ballade chanté par Lou et accompagné par Cale au violon racontant son rapport à Andy, ses souvenirs et surtout ses regrets. Une élégie funèbre rock. Voici la traduction (qui n'est pas de moi) de ce superbe texte. 

 

« Hello, It’s me » (Salut, c’est moi)

Andy, c'est moi, ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu

Si seulement je t'avais parlé plus de ton vivant

Je pensais que tu avais confiance en toi et que tu jouais au timide

Salut, c'est moi

Tu me manques vraiment, ton esprit me manque

Je n'ai pas entendu de telles idées depuis très très longtemps

J'aimais te regarder dessiner et peindre

Mais la derniere fois que je t'ai vu, je me suis détourné

Quand Billy Name était malade, enfermé dans sa chambre

Tu m'as demandé du speed, j'ai cru que c'était pour toi

Je suis désolé d'avoir douté de tes bonnes intentions

Tout semble toujours fini avant même d'avoir commencé

Salut c'est moi, ton exposition était géniale

Ta "vache sur papier peint" et tes coussins argentés

Si seulement j'avais fait plus attention quand ils se moquaient de toi

Salut c'est moi

"Le coup part, l'artiste tombe" les journaux titraient

"La fusillade est-elle bien réelle", "Warhol est-il vraiment mort"

Tu écopes moins en volant une voiture,

C'est ce que je me suis dit en écoutant mon disque dans un bar

Ils te détestaient vraiment, maintenant tout a changé

Mais j'ai des ressentiments qui ne pourront jamais s'effacer

Tu as touché mon point faible et ce ne m'a pas fait rire

Tes carnets ne sont pas dignes d'une épitaphe

Bon ben Andy, je pense qu'il est temps de se quitter

J'espère que d'une manière ou d'une autre, ce petit spectacle t'a plu

Je sais qu'il a fallu du temps, mais c'est le seul moyen que je connaisse

Salut c'est moi

Bonne nuit, Andy,

Bonne nuit Andy.

 

 

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 00:14

J’ai découvert très récemment l’album « Maraqopa » de Damien Jurado sorti en 2012 sur le label Secretly Canadian. Un excellent disque entre Indie rock, Pop et Folk.

Et ce soir, envie de partager le titre n°2 “Life Away From The Garden” avec ses sublimes chœurs, cette mélodie élégiaque et le chant si inspiré de Jurado. Un très grand songwriter, de la trempe des Bill Callahan, Bonnie Prince Billy ou même de Neil Young ! Un petit génie trop méconnu.

 

 

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